Le Cabaret, c’est la vie…
Récit d’événements réels, actuels, fictifs et féeriques, Le Cabaret de la Rose Blanche nous raconte, ces artistes et moi-même, jeunes et moins jeunes… C’est nos rêves, nos fantasmes, nos frustrations, nos contradictions, nos fêlures, Tunis…
Le répertoire musical tunisien, les chansons et le cinéma égyptiens, des scènes cultes qui ont bouleversé toute une génération… Nous traversons chant, poésie, théâtre et danse pour mieux dire qui nous sommes aujourd’hui, avec sincérité et émotion.
Nous explorons la mémoire d’un décor de liberté et de modernité, d’une vie fictionnelle, hors du quotidien et pourtant fondatrice de nos imaginaires.
Forme festive, généreuse, parfois tragique, mais libérée de toute contrainte, elle donne à voir un peuple qui a toujours aimé la vie et la liberté.
Les espoirs des années 50 – 70, la révolution de 2011… Comment et pourquoi ces lumières se sont-elles éteintes ? La société tunisienne se cherche. Elle change, la famille, le contexte politique, la menace de l’obscurantisme… La réalité sociale est là, comme en opposition aux rêves et aspirations des tunisiens…
Un cabaret de joie et d’amertume !
Dans cette période d’après crise sanitaire et la montée progressive et alarmante des mouvements fascistes et xénophobes, il est plus que nécessaire d’aller rêver ailleurs et de faire rêver, pour un monde meilleur…
La Rose Blanche, est le titre d’un film égyptien majeur dans l’histoire du cinéma musical Arabe de 1933… La Rose Blanche est aussi le nom d’un mouvement allemand résistant au nazisme en 1942.
Le Cabaret de La Rose Blanche s’impose aujourd’hui pour aborder une nouvelle période dans mon parcours chorégraphique…
Pour inventer une autre chorégraphie euphorique, qui traduirait l’espoir d’un monde plus que jamais à la recherche de paix et de joie…
C’est un cabaret riche en couleur, libre et résolument fou.
Nous utiliserons différentes danses, pour restituer une époque, pour retrouver des esthétiques, affirmer ce besoin d’onirisme.
C’est le récit et la danse d’un temps où toute une humanité dansait sans les contraintes et menaces aujourd’hui présentes dans nos vies.
Radhouane El Meddeb