Le Lac des Cygnes

Création 2019
pièce pour 32 danseurs
Ballet de l’Opéra national du Rhin

Télécharger le programme du Lac des CygnesArticles de presse

Le garçon et le lac

« Un jeune garçon se plonge dans la musique du Lac des cygnes, il entend sa résonance puissante, le monument, la force extraordinaire qui s’impriment en lui et accompagnent des images de danseuses en blanc, bras longs et ondulations irréelles. Un jeune garçon entend la profondeur de l’amour dont il est la question, il entend le désir infini de transformation, il est subjugué par la féérie, l’histoire d’amour déchirante, un mélange de conte de fée et de tragédie. (Tout cela tient dans la cassette audio enregistrée. Un petit trésor du monde de l’enfance, de l’adolescence, que l’on transporte avec soi. Tout ceci se déploie quand on veut, comme un petit théâtre intime.)

Le Ballet de l’Opéra national du Rhin se déploie devant les yeux de ce garçon devenu homme, il voit l’institution, la discipline et le ballet dans le ballet, celui des corps qui travaillent, qui interagissent, qui répètent et incarnent tous les jours les rôles du répertoire. Un nouveau vertige pour celui pour qui la danse est devenue sa vie. Il est entré dans un temple. Il a été admis dans le temple et il veut d’emblée lui redonner son sacré, se glisser dans le quotidien du jeu des danseurs (comme on dit jeu pour les musiciens), et redonner au Lac sa sacralité d’origine. Il tient à raconter fidèlement l’histoire, à ne pas la travestir, parce que de travestissement il s’agit déjà dans l’ombre et les reflets du lac. Tout est déjà là, l’interminable quête de l’autre, de l’autre en soi, et de l’autre aimé ; l’impuissance à échapper à son sort, le tragique et l’infiniment humain de ces oiseaux blancs qui se déploient.

Lorsque Le Lac qui résonnait dans les oreilles du garçon rencontre les danseurs et les danseuses de l’Opéra  national du Rhin, s’y traduit l’engagement physique et moral sans limite. Il nous livre ainsi le sens du sacré  avec celui du sacrifice, nous raconte le mythe avec l’urgence et le sentiment d’alerte qui est celui de notre temps. La rencontre de la transe de l’enfant et du métier des hommes se retrouve dans une esthétique brutale, où la force est dirigée vers le désir de soulever l’homme contemporain, dans toute sa solitude et sa quête  d’absolu et d’amour.

La danse qui en résulte embrasse les temps, elle témoigne d’un certain échec, à la recherche d’une danse pleine et émouvante, généreuse et essentielle pour retrouver la beauté perdue, pour se reconnaître, trouver sa forme et son sens, s’unir enfin. Autour de ce Lac des cygnes se joue une danse qui parle de tout ce qu’il nous est impossible de comprendre et de dire, de nos secrets et de nos tourments, de nos contradictions et de nos failles. Elle se niche au coeur de nos questionnements sur la vie, l’amour et la mort.

Dans cette alliance entre l’art du danseur, qui fait de lui un serviteur divin et le souffle qui émane du ballet, sa respiration, on peut apercevoir quelque chose de l’âme de chacun. La danse, par-delà tout folklore, réinterprète le rite et le transmue par le regard des danseurs, leur âme qui bruisse et frémit au son de cette musique, si près du cœur. Après avoir eu sa musique et ses rythmes en tête longtemps, je fais du Lac un réservoir d’espoir, un lieu de renouvellement contre la perte et l’oubli. »

Radhouane El Meddeb

La lecture d’une oeuvre passe par le regard

Entretien avec Radhouane El Meddeb

Artiste performer et chorégraphe, vous êtes depuis le début des années 2000 un familier des scènes internationales. On oublie parfois que vous êtes issu du théâtre. Vous aviez déjà développé un important parcours de comédien quand vous vous êtes tourné vers la danse contemporaine, c’était en 2005. Etait-ce une façon pour vous d’engager le corps autrement ?

C’est exactement cela. A cette époque, je suis tombé en arrêt sur une expression de Pier Paolo Pasolini qui parlait de « jeter son corps dans la bataille » Ces mots m’ont beaucoup marqué. Ayant toujours été un passionné de danse, j’éprouvais le besoin de prendre la parole autrement qu’avec les mots, par l’intermédiaire de la langue. J’avais envie de me raconter, de raconter par le corps.

Il n’y avait pas vraiment de possibilités, là où je vivais, à Tunis, pour aborder le mouvement. Par défaut, je suis passé au théâtre mais je pense que mon amour premier est un amour de corps, de danse. Le corps en jeu était déjà au centre de mon travail d’acteur. J’essayais d’interroger cette sensibilité dite « organique ». Avant de commencer à apprendre un texte, à réfléchir à un personnage, j’avais besoin d’abord de lui donner corps. Cette notion, je la retrouvais au cinéma, dans les arts plastiques et puis dans la société dans laquelle je vivais où les gens étaient dans un rapport très sain, ouvert à cette dimension. On avait besoin du corps pour exister chez nous. Le travail, la lutte, la confrontation, on faisait face à toutes sortes de choses dans le quotidien, avec le corps, à cette époque à Tunis. Cette passion s’est amplifiée avec le temps et l’expérience.

Simultanément à mes activités au théâtre et au cinéma, je côtoyais le milieu de la danse, je faisais du son, de la lumière, de la dramaturgie. J’étais attiré mais ce n’était pas un langage pour des corps atypiques, ronds comme le mien! Puis il y a eu des rencontres. A Tunis comme en France, des personnalités très importantes, comme Lisa Nelson issue du contact improvisation, où Jean-Laurent Sasportes qui nous racontait Pina Bausch et ses premières pièces. Je suivais leurs ateliers. J’étais très jeune alors. Je m’acharnais beaucoup pour obtenir bien peu, techniquement parlant, mais pourtant ils m’ont encouragé sur cette voie. Quand je suis venu en France, le désir de m’investir dans ce champ s’est confirmé. La sincérité, l’intériorité ne me semblaient possibles qu’avec la danse. J’étais convaincu que l’abstraction du corps pouvait m’emmener plus loin. Finalement, sans compagnie ni moyens, je me suis lancé. J’ai créé mon premier solo, en 2005, Pour en finir avec MOI. Je ne pensais pas trouver autant de possibilités ouvertes à mon travail dès ces débuts. J’ai sans doute eu de la chance car mes premières pièces ont été bien accueillies dans la danse contemporaine. En 2006, je fondais la Compagnie de SOI, et depuis je n’ai pas cessé de développer ma démarche en cherchant à rencontrer d’autres corps, à raconter d’autres histoires, qui me dépassent. J’aime adresser la danse que je fais comme on regarde les gens dans les yeux, pour offrir un moment d’émotion. Je cherche à amener l’autre vers un secret qui se raconte par le corps, avec le plus d’humilité et de simplicité possible. Cette façon d’adresser le geste, est portée par l’idée que la danse est proche des gens.

L’une des caractéristiques de votre travail porte sur la présence. Une façon de mettre le corps en jeu dans des projets très différents. Entre solos et pièces de groupe, vous avez aussi créé pour des artistes de cirque ou des danseurs urbains. Ce recours au déplacement fait-il partie de votre approche du mouvement ?

Je crois surtout que la danse est un art de la transformation. Le corps se transforme quand il danse. Un bon danseur selon moi ne se reconnaît pas, même s’il n’est pas maquillé ou en costume. Il est méconnaissable dès qu’il se met en mouvement, parce qu’il est hanté par les corps de gens d’ici ou d’ailleurs, qui ont existé ou pas. La multitude d’informations dont le danseur a besoin m’intéresse beaucoup. Il est comme une éponge.

Par ailleurs, il y a deux aspects dans ma démarche. Dans les solos, je prends de tout, de mon vécu, de ma singularité, de mes histoires, je transmets des secrets, j’invente et je prends des autres, de mon entourage, de la rue, des autres arts. Mais, je fais aussi ce métier pour me rapprocher des autres, et montrer comment la danse peut raconter le chaos d’aujourd’hui avec le corps comme avec la musique. Il y a la rencontre, avec des danseurs, d’autres techniques, l’intérêt de travailler sur cette conscience du monde et de la partager au sein de projets très différents. C’est une quête abstraite à partir d’un langage qui demande un processus très ouvert et profond à creuser en soi. Intimes ou collectives, les créations célèbrent toujours quelque chose à travers différentes couleurs, en passant du tragique au comique, en modulant différents paramètres dans l’entre deux. La danse a cette flexibilité qui permet des jeux complexes, subtils, dans le rapport à l’espace, au rythme, au sens, aux sentiments.

Venant de la danse contemporaine, vous avez choisi de reprendre une pièce de répertoire Le Lac des cygnes sur la musique de Tchaïkovski. Comment avez-vous abordé ce nouveau projet avec le Ballet de l’Opéra national du Rhin ?

Comme beaucoup, depuis mon enfance, j’éprouve une véritable fascination pour le ballet classique. Mais à cet émerveillement a succédé une interrogation. Comment aujourd’hui cette danse peut-elle continuer à exister avec l’évolution du spectacle vivant, du corps humain, des techniques. Ce qui me donnait envie d’en remonter un. Grâce à la proposition de Bruno Bouché, j’ai pu donner corps à ce rêve. Tout en restant fidèle à cette écriture, je me suis d’abord demandé comment la décaper de son histoire, de cette poussière qui l’empêche selon moi d’être de notre siècle. Comment me l’approprier et parler d’aujourd’hui ? Il ne s’agit pas d’un objet de patrimoine que l’on dépose dans une vitrine, que l’on jette parce qu’il est usé, ou que l’on peut restaurer. Mais que peut raconter aujourd’hui au public Le lac des cygnes ? Un enchantement, une beauté ? Beaucoup de questions se sont posées, de la dramaturgie d’hier et d’aujourd’hui aux personnages, à la façon dont cette pièce est perçue. Qu’en reste-t-il ? D’abord la musique, c’est elle qui est demeure dans les oreilles après le spectacle. J’ai beaucoup lu sur le compositeur, sur les différentes versions du ballet. Je voulais comprendre la fascination que cette pièce exerce à travers le temps, malgré sa longueur, son mauvais accueil à la création, ses différents remaniements. J’en ai gardé quelques éléments essentiels. Des thèmes comme l’amour, la solitude, la peur, la domination, le désir de retrouver l’autre, de se transformer. Durant ces recherches, j’ai constaté qu’il y avait peu de rôles importants. Le prince, le précepteur et le magicien qui généralement sont interprétés par le même danseur, Odette et Odile. Ils sont quatre. Moi, j’avais envie qu’on soit tous amoureux, qu’on soit tous Odette ou le prince. Je ne voulais pas octroyer ces rôles principaux exclusivement aux solistes. Je n’ai pas été respectueux avec la chorégraphie de ce point de vue. Même si techniquement, il s’agit de l’une des pièces les plus difficiles à danser, j’ai préféré partager solos et variations avec tous les danseurs.

J’ai aussi travaillé sur un phénomène qui m’intrigue beaucoup. Devant l’image ou dans la rue, on assiste à beaucoup d’évènements, des attentats aux migrants qui traversent la Méditerranée ou échouent, on voit des gens qui regardent des gens. Et si l’on pouvait assister aussi à d’autres scènes dans le Lac des cygnes. Un baiser, une scène d’amour. La pièce parle de cela, de quête de l’autre, de rapprochement, d’altérité. J’ai investi ce Lac des cygnes en pensant à cela, avec la notion d’assister que l’on retrouve dans la foule, l’agora ou le peuple.

Ces éléments donnent votre vision du Lac des cygnes. Comment avez-vous approché cette pièce du point de vue chorégraphique et musical ?

Le vocabulaire du Lac des cygnes, archétype du ballet académique, prend sa source dans la tradition classique. En reprenant cette œuvre déjà existante, j’ai opéré une transposition et fait des choix : atteindre l’excellence et une précision extrême. En me concentrant sur ce que j’avais envie de traiter, j’ai décidé d’éliminer le troisième acte qui me semblait trop folklorique. Ensuite, j’ai suivi le livret, affiné certains thèmes comme le mélange des genres, et reconcentré toute l’histoire dans le rapport à l’être aimé.

Avec les danseurs, accompagnés par Bruno Bouché et les maitres de ballet Claude Agrafeil et Adrien Boissonnet – que je tiens à remercier pour leur précieux travail tout au long de cette aventure – nous sommes beaucoup revenus sur la version de Rudolf Noureev. J’ai modifié peu d’éléments, la transposition s’est opérée à travers les danseurs du Ballet. L’appropriation de cette danse passe par la maîtrise et ensuite la transformation. Bien que classique, la danse du Lac des cygnes est aussi contemporaine car la démarche de l’interprète, son travail d’incarnation sont aujourd’hui des éléments essentiels pour aborder les œuvres. Si l’on trouve moins de noblesse et de manières dans l’exécution dans cette transposition, les danseurs y apportent plus de puissance, de singularité et d’urgence. Ce rapport très fin à la technicité et beaucoup plus incarné donne à cette pièce une autre respiration, son souffle particulier.

On retrouve cette dimension dans le regard toujours tenu et adressé de l’ensemble des danseurs.

La lecture de l’œuvre passe par le regard. Nous avons besoin de cela pour transmettre. L’adresse passe beaucoup par le regard. Ce qui manque à la danse classique d’après moi, c’est la personnalité. On demande toujours au danseur d’être au service de la danse, d’un chorégraphe. Je ne partage pas cette conception. Le danseur est un interprète qui va s’approprier et ensuite retransmettre les choses à sa manière. Ce qui est fort aujourd’hui dans la danse contemporaine, c’est la gestation de ce que l’interprète porte en lui, qu’il soit africain, canadien ou d’ailleurs. Il est lui-même, ce qui a fait son corps, son histoire. Je dis toujours aux danseurs que je ne fais pas de la danse, mais que je suis la danse. Ce qui les déroute beaucoup. Et c’est ce que je leur demande. J’ai essayé de leur faire porter leur héritage classique tout en les emmenant ailleurs. Comment dire ici et maintenant l’histoire de cette danse, datée, pour les générations futures sans qu’elle devienne obsolète ? Je place l’exigence ailleurs que dans la technique. Cet ailleurs est dans l’adresse de cette danse. J’ai gardé les mêmes outils pour raconter cette histoire d’amour, qui est pour moi le ballet, mais en allant à l’essentiel, jusqu’à l’usure, l’épuisement. C’est une pièce de traces, de mémoire, un hommage aussi avec une lecture d’aujourd’hui. C’est pour cela que j’ai immédiatement adhéré à l’idée de Bruno Bouché, à sa question : qu’est-ce qu’un ballet du XXIè siècle. Et c’est pour moi une chance inouïe que d’avoir pu créer avec autant de danseurs.

Propos recueillis par Irène Filiberti, conseillère artistique, POLE-SUD CDCN

Le Lac des Cygnes - photo Agathe Poupeney 2

Le Lac des Cygnes – photo Agathe Poupeney 3
Le Lac des Cygnes - photo Agathe Poupeney 4

Le Lac des Cygnes - photo Agathe Poupeney 5

Le Lac des Cygnes - photo Agathe Poupeney 6

Radhouane El Meddeb, sur les rivages du lac

[…] Au moment de se tourner vers la danse classique, Radhouane El Meddeb poursuit son obsession d’une vérité ressentie, d’une situation vibrante. Pour autant, il s’en tient à un respect absolu de ce que cette danse exige de perfection, de haute technicité, et de clarté de rendu. Noureev lui est une boussole. Une image du ballet s’est répandue dans le monde, qui en retient surtout la gangue académique, l’astreinte extrême pesant sur des contingents d’exécutants disciplinés. Mais alors, on risquerait de ne plus voir en quoi l’envol obsédé du ballet, s’arrachant du quotidien prosaïque, peut amener l’être dansant au bord de métamorphoses absolues, dans les portées de l’extase.

Radhouane El Meddeb a déjà orchestré bien des pièces de groupe, aux effectifs développés . Elles se forgent dans des temps de partage très impliqués avec les interprètes, typiques des processus de création en danse contemporaine. Cet art est celui de l’investissement interprétatif. Même reversée à d’autres danseurs,
cette qualité rapproche ses pièces de groupe des solos qu’il continue de danser lui-même. A présent pour Le Lac des Cygnes, la fréquentation du ballet, son effectif géant – trente-deux danseuses et danseurs à l’Opéra national du Rhin – redouble ce mouvement de projection, exaltant.

Ici, toujours la vérité de soi, la part d’introspection personnelle, nourrissent le regard actif porté sur le monde. En groupe comme en solo, ce lien de l’intime au collectif n’ignore rien du chaos humain. Souvent l’a animé un lien amoureux, parfois inquiet, avec sa culture arabo-musulmane d’origine, perçue au filtre douloureux de l’exil. Cet exil est choisi, déterminé par l’ambition de son projet artistique, déployé hors frontières. Même ainsi assumé, cet exil désigne une position singulière, et délicate, de l’artiste : s’inventant, sur les rives.

Quand Radhouane El Meddeb met cela en jeu sur le plateau, les imprégnations interculturelles pétrissent son geste d’une ardente poésie, consumée dans une exaltation de la beauté, voire empreinte d’une franche sensualité, mais également soulevée d’élévation spirituelle. Nourri d’un passé tunisien magnifique, très concerné par un futur qui décidément n’a rien de bien rassurant, le propos de Radhouane El Meddeb résonne au temps présent des grandes circulations. Cette tournure, cet appel et ce mouvement ne l’ont pas quitté au moment de penser Le Lac des Cygnes, tellement européen, avec tout l’effectif d’un grand ballet. Radhouane El Meddeb aime aborder à d’autres mondes. Sans crainte. C’est en partant de simples rencontres humaines – non de projets conçus par appels sur dossiers – qu’on l’a vu créer une pièce bouleversante avec deux jeunes circassiens (Nos limites), ou encore une autre avec un imposant groupe de danseurs hip-hop amateurs (Heroes). Dans ces deux pièces, quoique très différentes l’une de l’autre, on a pu distinguer un point commun : profondément impliqué à l’écoute d’interprètes atypiques, Radhouane El Meddeb a su les faire révéler à eux-mêmes des potentiels d’altérité, des mouvements non sus, qui les déplacèrent au-delà de leurs styles installés.

Aucune vieille fidélité, aucune logique de réseau, n’auront interféré dans la rencontre entre Radhouane El Meddeb et Bruno Bouché, directeur artistique du Ballet de l’Opéra national du Rhin. Dans le projet du Lac, il s’est agi de se découvrir, de chorégraphe à danseurs, provenant de deux mondes d’abord nettement distincts, classique et contemporain. L’enjeu étant que cet artiste invité abonde le projet d’inventer une dramaturgie qui transporte un ballet classique,
ses acquis, sa haute technique, sa référence au répertoire, dans un XXème siècle de créations en Europe.

Gérard Mayen, extraits du programme du Lac des Cygnes

chorégraphie  Radhouane El Meddeb

musique  Piotr Ilitch Tchaïkovski

direction musicale Hossein Pishkar

décors  Annie Tolleter

lumières  Eric Wurtz

costumes  Célestina Agostino

Ballet de l’Opéra national du Rhin

Orchestre philharmonique de Strasbourg

Production Ballet de l’Opéra national du Rhin / La Compagnie de SOI

La Compagnie de SOI est subventionnée par la DRAC Île-de-France / ministère de la Culture et de la Communication.